La conservation du cinéma pendant la pandémie

La conservation du patrimoine cinématographique est plus importante que jamais, explique le réalisateur Serge Bromberg.

Le réalisateur français Serge Bromberg, éditeur de plusieurs grandes restaurations du cinéma qui ont vu le jour sur DVD et Blu-Ray, se dit optimiste à propos du retour du public dans les salles de cinéma, après la pandémie.

« La salle c’est un geste social. On a tous envie de sortir avec des amis. La sociabilité du cinéma restera. » — Serge Bromberg, réalisateur

Serge Bromberg est l’auteur d’une nouvelle collection numérique sur les carrières des comédiens Laurel et Hardy. Il a souligné l’âge d’or des restaurations du cinéma. Des restaurations rendues possibles grâce aux nouvelles technologies, aux partenariats avec les grandes cinémathèques, les collectionneurs et les producteurs d’éditions numériques, comme Lobster Films, la société qu’il a fondée en 1985.

À Toronto aussi des organismes ont pour mission de conserver et de restaurer les oeuvres cinématographiques.

La Bibliothèque de référence du TIFF joue un rôle important dans la conservation du patrimoine cinématographique canadien. En 2011, l’archive a présenté la restauration du film 3-D The Mask, considéré comme l’un des premiers films d’horreur canadiens.

À l’université de Toronto, l’archiviste Christina Stewart a découvert il y a quelques années une pellicule du film muet Secrets of the Night. Selon la bibliothèque du Congrès, ce film était considéré perdu, le triste constat d’une majorité des films des premiers temps. L’œuvre, signée Herbert Blache, qui est sortie dans les salles de cinéma torontoises en 1924, a été conservée et numérisée.

Écouter le segment audio

Leave a comment